La RSE et les PME romandes

Les régimes de nos responsabilités ont évolué au cours des siècles afin de s’adapter aux besoins évolutifs de nos sociétés.

Après avoir défini et étendu nos responsabilités civiles et pénales, ce sont aujourd’hui les pressions sur notre environnement qui nous enjoignent à repenser le territoire de nos devoirs ; en particulier celui de nos entreprises.

Qualifié de “scope” dans le jargon de la durabilité, l’étendue de cette responsabilité est appréhendée selon trois niveaux différents ; les scopes 1, 2 et 3. A mesure que la transition écologique se déploie en Suisse et dans le monde, le périmètre de responsabilité des entreprises s’étend pour couvrir l’ensemble de leur chaîne de valeurs, l’ensemble des cycles de vie de leurs produits et services, ainsi que leur sphère d’influence.

Vous devenez ainsi responsables non seulement des effets de votre prestation, mais également de ce qui la rend possible, à savoir au niveau des opérations qui la précèdent et lui succèdent, sur lesquelles vous avez une influence.

Le cadre légal et de reporting suisse et européen ne cesse de se densifier. En Suisse, des lois spéciales comme la Loi Climat et la loi sur l’Economie circulaire viennent compléter des lois en vigueur - telles que la Loi CO2, la Loi sur la Protection de l’Environnement ou la Constitution fédérale - qui elles-mêmes se densifient d’articles de lois.

La RSE intègre les évolutions de ce cadre légal et postule que la responsabilité corporative à trois dimensions : les dimensions économique, sociale et environnementale.

Cela signifie qu’au lieu d’appréhender votre organisation sous un angle strictement financier, les analyses pour lesquelles vous nous mandatez intègrent ces éléments extra-financiers ; ces derniers devenant de plus en plus importants pour évaluer la performance et la pérennité à moyen et long terme des organisations.

Nos services ont notamment pour but d’intégrer ces considérations à votre entreprise puisque les organisations qui le font bénéficient d'une meilleure réputation, d'une plus grande résilience face aux risques et d'une position concurrentielle renforcée.

Forêt

Les forêts absorbent chaque année près d’1,9 milliard de tonnes de CO2, relâchées dans l’atmosphère lors d’incendies de forêts. De plus en plus d’études démontrent les bienfaits des arbres sur la santé mentale et physique, notamment dans les villes qu’ils
rafraîchissent et dans lesquelles ils captent des particules fines émises par le chauffage des bâtiments et les transports.